La ration alimentaire habituelle équivaut à la quantité de nutrition absorbée par un organisme animal durant une journée. Elle s’exprime en kilojoules (kJ) ou en kilocalories (kcal). Entendez-vous bien que 1 kcal est égale à 4 185 kJ. Une ration alimentaire moyenne et courante compte à peu près 3 kcals (12 555 kJ) pour un bovidé mâle adulte, contre 2,2 kcals pour une vache adulte. Pourtant, les situations varient suivant l’âge et les activités effectuées par l’organisme. Elles sont également variables en fonction des conditions du climat de l’environnement. Les rationnements alimentaires des populations animales se définissent tout d’abord par la composition de la nutrition.
L’alimentation en chiffre pour les bovins
La ration des bisulques est composée approximativement de 20 % de maïs ensilé, 64 % d'herbe, de 5 % de tourteaux, et de 10 % de céréales, ainsi que de 1 % de vitamines et de minéraux. 89 % de la nutrition animale, exemple des bovins, est immédiatement produite par les agriculteurs éleveurs. L’élevage des bœufs est basé sur une nutrition végétale. Les bovins consomment essentiellement de végétaux. Tous les jours, le ruminant consomme la quantité de nutrition essentielle pour pallier ses besoins. Cette quantité est aussi appelée ration bovine. Cette dernière varie en fonction de l’espèce animale, de l’âge de l’animal, et du type de principale production, ainsi qu’en fonction de la région d’élevage et de la saison dominante. Pour plus d'informations, veuillez cliquer ici farmaccess.com
Une règlementation alimentaire nécessaire
À chaque échelon de la filière, les experts s'investissent dans le but de s’assurer aux consommateurs des viandes bovines de bonne qualité. À ce stade, les éleveurs observent des normes qui exigent notamment pour la nutrition animale qu’ils donnent. Dans l’Hexagone, les viandes de bœufs dérivent d’animaux nourris catégoriquement de végétaux et de suppléments minéraux. L’apport de suppléments alimentaires aux foins est encadré par une prescription rigoureuse, tant à l’échelle nationale qu’européenne. La prescription impose un étiquetage formel de tous les produits que l’éleveur a achetés, et qu’il souhaite donner à ses animaux. La composition précise de l’aliment bétail mercantilisé doit être portée sur la marque.
La nutrition bovine et les plantes OGM ou Plantes génétiquement modifiées
La plantation, l’utilisation et l’importation de plantes génétiquement modifiées dont la destination est la nutrition animale sont déférées à une norme très stricte. Seules certaines catégories sont autorisées suite à une évaluation réalisée par l'ANSES et par l’AESA. Leur usage est ensuite imposé à des règlements précis de traçabilité. À titre d’information, depuis l’année 2008, et ce, jusqu’en 2011, il n’y a aucune culture commerciale d’Organisme Génétiquement Modifiée qui était permise sur l’étendue du territoire national. C’est la suite d’une clause de sauvegarde ayant suspendu la culture du maïs de catégorie MON 810 sur tout le territoire national. Dans l’attente d’une éventuelle reconduction de sa permission, aucune culture mercantile d’OGM n’est appliquée sur le tout territoire français. Suite à un recours en annulation de cette modalité, porté par de nombreuses sociétés productrices de graines et de germes génétiquement modifiée devant la cours administratives d’Etat français. Ce recours demandait l’avis de la cour, notamment la cour européenne et vient de proclamer sa décision disant que le moratoire est actuellement levé de façon officielle. Les opérateurs agricoles de France pourraient légalement, depuis cette année, exploiter les 3 variétés et espèces de maïs dont la destination est l’alimentation animale permise sur tout le territoire de l’Hexagone. En outre, les compléments nutritionnels commercialisés pourraient être conçus à partir de végétaux génétiquement modifiés amenés de pays où leur plantation est autorisée. C’est le cas, à titre d’exemple, pour le soja. On les exige un étiquetage informatif qui est obligatoire. Cette étiquette précise la présence d’un OGM ou organisme génétiquement modifié, dès lors que sa quantité dépasse le 0,9 %. Cela va permettre non seulement de garantir la traçabilité des produits, mais aussi et surtout de donner une information claire et précise sur la composition des composantes alimentaires que l’éleveur a achetées.